Martel en tête

Malgré les conquêtes américaines durant l'intersaison, les californiens n'ont pas su résister au marteau de guerre poitevin. L'attaque californienne est arrêtée par deux fois par un Speter impérial dans les airs, et lorsque la balle s'approche finalement des buts français, Malinga voit double et s'écroule. La balle relance ne se fait pas attendre. Baptiste mène la contre charge, mais manque le but à quelques secondes. Le score est toujours nul et vierge, mais gare. La fureur franque couve.
Une belle diversion dans le coin nord-ouest, et Varhamian se fraye un chemin au travers du rideau américain. Quintino revient et tente une interception de la dernière chance, sans succès. 0-6.
Sursaut d'honneur californien, et un but de Contiguglia, le nouvel homme à tout faire de Chrome, à la conclusion d'un bel effort collectif.5-6, la bataille n'est pas finie.
Il en fallait plus pour achever Alcatraz, et c'est tout à fait ce à quoi Mamad s'attendait. Une nouvelle balle à terre et une longue transmission. La mêlée fait rage au Nord-Est. D'abord en sous-nombre, les poitevins combattent vaillamment, certains de l'emporter si le score n'évolue pas. Mais le retour gagnant de Klemans permet de renverser la balance et Varhamian, encore lui, inscrit son doublé gagnant.

Sur une marque de 5-11, Poitiers peut hisser son étendard fièrement. La morale de cette histoire, Chrome l'a bien comprise:
"On les a battu deux fois confortablement en amical. [...] ont appris. Pas nous."
Oui il va falloir tirer les leçons de cet échec, et le plus tôt serait le mieux, le déplacement chez les atomes n'ira pas sans son lot d'obstacles, de nez ensanglantés et de cotes brisées.
Du coté du banc, il faut noter le licenciement de James, qui rejoint ses ancien coéquipiers Boxx et Parlow dans le pool des amateurs. Du coté des arrivées, Serra, jeune passeur Mauricien sorti du centre de détention juvénile. Mais il ne serra pas passeur titulaire oh non, il a été relégué au second rang par l'arrivée de Benevex, volé au mercato aux Nassau Warlocks, qui sortait justement samedi de l'hopital et qui assistait à la déconfiture de ses nouveaux coéquipiers depuis les tribunes. En sortant, il avait ces mots à la bouche: "Pfff... American Dream de mes deux..."